Tim Dup

La course folle de Tim Dup, son 3ème opus (sortie le 4 juin 2021), promet de faire danser les beaux jours ! L’artiste confie en souriant, avoir pris ô combien du plaisir à l’écrire et le composer. On le croit. L’album est un concentré de gourmandises. On y retrouve une plume accomplie, des textes ciselés, pop’isés de soleil. On y découvre une voix affranchie de son air juvénile, maîtrisée de plus belle, ce timbre qui s’amuse et louvoie d’octave en octave. Il lui en a fallu des heures de scènes depuis Mélancolie heureuse (2017), pour oser jouer d’elle, jusque dans les arrangements. Il lui en a fallu du travail pour flirter les refrains avec légèreté.
Dans son disque précédent, l’artiste interrogeait en mineur l’avenir de la planète, le poids du temps et le sens de la transmission. 2020 et son lot d’incertitudes ont évanoui, tournée et tergiversations. Qu’en restera-t-il ? Son auteur répond en majeur et choisit de twister l’intensité de la vie, la beauté de l’éphémère, panache d’élégance moderne et de sincérité. – Humanoscope

La musique de Denize, autrice et compositrice, est une lueur dans la nuit. Elle glisse sur l’eau comme une évidence entre vapeurs synthétiques et confessions sous-marines. Son univers et sa voix nous enveloppent dans un rêve aux mille couleurs. Mélange de sentiments lumineux au creux des abysses. Douce caresse de sirène. Denize manie avec précision les mots, à l’archet de son violon.